G.ANGLE / Ce qui pourrait être le pire drame de l'histoire de l'immigration est en train de passer presque inaperçu...
Le mystère restait entier sur le sort de centaines de migrants disparus en Méditerranée après le naufrage de leur embarcation.
150 000 - c'est, au moins, le nombre de personnes qu'a permis de secourir l'opération « Mare Nostrum » entre octobre 2013 et octobre 2014, selon la marine italienne, soit plus de 400 personnes par jour en moyenne.
Les conditions de vie auxquelles les migrants transitant par la Lybie et la tunisie sont confrontés les poussent à tenter la dangereuse traversée de la Méditerranée au risque de leur vie, pour rejoindre l'Europe et plus particulièrement l'Italie.
A partir des côtes libyennes, les départs de clandestins ne cessent de s'intensifier depuis que le pays est tombé dans le chaos, laissant les mains libres aux passeurs.
Les côtes libyennes sont situées à un peu plus de 300 km de l'île italienne de Lampedusa. Des centaines de migrants venus d'Afrique, de Syrie ou d'autres zones de conflit tentent leur chance pour fuir le continent africain à n'importe quel prix.
L’Italie est une plateforme ou transitent de très nombreux réfugiés. L’accueil de ces derniers entraine une forte demande en matériel de première nécessité afin de pouvoir les accueillir dans de bonnes conditions ces réfugiés.
Début avril, une mission est partie du siège du COSI en France vers l'Italie pour aider à la prise en charge des réfugiés migrants, à travers la section COSI Italie. Le soutien COSI se porte sur les denrées de première nécessité comme des couvertures. C’est par la voie routière, que des bénévoles COSI ont acheminé plusieurs centaines de couvertures neuves.•